L'interdépendance des droits de l'homme au principe de toute gouvernance démocratique: Commentaire de Souveraineté et coopérations
Abstract
Pourquoi la notion de « souveraineté démocratique » est-elle si pervertie ? Pourquoi les États s'en considèrent-ils comme les détenteurs, alors que la souveraineté des peuples est constitutive de l'idée même de démocratie ? L'hypothèse d'une « Approche basée sur les droits de l'homme en développement » (ABDH) est que l'analyse de chaque droit de l'homme et de leurs interdépendances, est la voie concrète et contraignante pour tracer des chemins de souveraineté démocratique tout en valorisant la diversité des interprétations. Tous les droits de l'homme sont des facteurs de développement puisqu'ils garantissent des accès, dégagent des libertés et renforcent des responsabilités : ce sont des exercices de souveraineté partagée. Tous les acteurs d'une société en ont la responsabilité. En ce sens, une souveraineté démocratique, oeuvre d'intelligence commune, implique des responsabilités aux échelles multiples. Les principes sont universels, leurs inventions et leurs pratiques sont singulières. Cet ouvrage est un commentaire du petit livre : Souveraineté et coopérations. Guide pour fonder une gouvernance démocratique sur l'interdépendance des droits de l'homme, paru en 2016 chez le même éditeur.